jeudi 8 septembre 2011

Ville VS Forêt

Pour bon nombre de païens, il est tout simplement impensable d'honorer les Dieux en intérieur. J'avoue que c'est une idée qui me dérange un peu.
Les dieux ne sont-ils pas sensés être omniscients?
Disparaissent-ils au seuil de votre demeure, votre université, votre travail?
Disparaissent-ils quand viennent les villes bétonnées, l'acier, le verre et le ciment?
Je n'y crois pas.

Il est peut être plus difficile de les sentir avec le tumulte de la ville mais ils sont là. Pour ce qui est d'honorer la Terre-Mère; je suis toujours émerveillée par les petites plantes de long des trottoirs, le papillon qui croise ma route, en étant en pleine ville.

J'adore marcher en forêt, mais les merveilles de la nature sont tous les jours sous les yeux des citadins également. Il faut juste prendre le temps de « voir ».

Bref, vous l'aurez compris, célébrer, ritualiser à l'extérieur, en forêt, pour moi permet de sentir plus facilement le divin mais n'est en aucun cas obligatoire.
Les Dieux sont avec nous à chaque instant et pas uniquement dans la clairière X du fin fond de la forêt de Paimpont. Il « suffit » de s'ancrer, et de s'ouvrir.

Après, il est possible qu'en temps que citadine ce point de vue soit plus pratique qu'un autre. Mais toujours est-il que je suis intimement convaincu de ce point de vue.

La prochaine fois que vous marchez en ville, ne râlez pas contre l'omniprésence du béton, ouvrez les yeux et votre âme d'enfant.

Comme pour confirmer mes dires... ce soir, sur le quai du RER, deux moineaux sautillent sur le béton. Ils ont trouvés des plantes poussant sous le pied d'un banc: quelques graines et insectes se trouvent là. Vigilants, ils mangent ce qu'ils trouvent, virevoltent ensembles. Le spectacle dure quelque minutes puis ils reprennent leur envol... Toute heureuse, je rentre chez moi...

2 commentaires:

  1. 2 moineaux sur un bout de trottoir de rempaceront pas une soirée en foret sans lumière electrique

    j'ai vécu en ville, j'ai eu les sens en éveil également

    puisses tu comparer les deux!

    et encore la vie de campagne n'est rien si on essaie de vivre sous une toile, de descendre à la rivière le matin, on essaie une fois, on se sent enfermée et coupée de ses sens ensuite, il y a un temps de réadaptation

    on peut comparer la salade du burger macdo et la salade que l'on fait pousser dans une terre travaillée à la main et enrichie de son compost, les deux sont de la salade, c'est sur...

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  2. Je suis totalement d'accord avec toi Carabosse :)
    Je voulais juste dire que la nature était aussi présente en ville.

    Pour ma part, mon endroit préféré est un hameau breton, perdu entre la mer et les falaises.

    Et, je sais bien que la nature des "villes" n'est que pâle à coté de celle des "champs". Quel choc au retour quand on doit subir la pression des villes, la vitesse et le stress des transports en commun...

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